Mon cher Xavier,
tu fus mon ami, mon frère, celui que je n'avais pas eu comme dit la chanson. Pendant toutes ces années parisiennes, nous formions un beau duo de clowns, tantôt joyeux, tantôt tristes.. Tristes juste histoire d'avoir un prétexte pour aller boire une bière, et.. redevenir joyeux. Dans nos pérégrinations nocturnes, souvent sans prévenir, toujours une bonne âme pour nous accueillir, n'est-ce pas Domi et Bruno ?
Puis ensuite Sandrine et toi avez été ma deuxième famille, et ma famille tout court. Tant de souvenirs ensemble, comme le privilège de donner les biberons à Perrine et Vincent. Pas peu fier que j'étais.
Bien que nos chemins au fil du temps se soient éloignés, Xavier, l'intensité de toutes ces années passées avait bien de quoi remplir nos pensées les uns pour les autres pour longtemps.
Je retiens de toi, ta droiture, ton élégance, ta fidélité. Ton côté vachard ? Eh oui t'étais comme ça toi, arriver sans prévenir et voilà que t'es parti sans prévenir. Vieux chameau !
Sandrine, Perrine, Vincent, vous avez tout mon amour.
Christophe