Cher Michel,
Je pense tout d’abord à ta famille, à Dany, à tes filles et à tes gendres que tu appréciais. Et les petits-enfants ! Tu leur manques terriblement. Je pense à leur peine, à leur douleur.
Puis je pense aux bons moments que nous avons vécus ensemble.
Frapper aux portes pour expliquer notre projet « Petit Journal de Savarias ».
Puis le premier numéro du Petit Journal, dans lequel tu proposais déjà ton aide pour affuter les chaines.
Nos nombreuses rencontres, nos discussions. Nous étions différents dans nos réflexions sur la mort, nous en avions beaucoup parlé. Tu avais l’esprit plutôt scientifique, et moi plutôt philosophique. Mais on s’entendait bien et on respectait bien nos différences. C’est ce qui nous a permis de faire beaucoup de choses ensemble : tailler nos haies, curer nos puits, réparer ce que les gens du métier ne voulaient pas réparer : dénipler un radiateur en fonte, réparer une pompe immergée etc.
Nous pouvions aussi aller faire des courses « techniques » ensemble.
Et nos sorties vélo ! c’est toi qui nous guidais.
Je pense aussi à ton aide quand j’avais besoin d’un chauffeur de taxi !
Au moins les lundis vers 10h30, tu sonnais, tu entrais, et si j’étais en discussion au téléphone, tu préparais le café et les biscuits et tout était prêt quand je raccrochais.
Quel vide tu nous fais !
Du nouveau plan de vie où tu es maintenant, je te souhaite de toujours rester dans les mémoires de celles et ceux qui ont su t’apprécier.
Merci pour tout ce que tu m’as donné.
Jacques